Dans le classement de l’Open Knowledge Foundation, la France a fait un bond de la 12ème à la 3ème place des pays les plus ouverts en matière d’open data. 

Derrière le Royaume-Uni (96/100) et le Danemark (83/100), la France (80/100) occupe le troisième rang mondial en matière d’open data. Elle a fait un bond de 9 places en un an, comme on peut donc le voir dans le classement réalisé par l’Open Knowledge Foundation. 

Pour cela, l’OKF s’appuie sur plusieurs dizaines de « mesures » concernant les données libérées, gratuites et accessibles, ou non. On y retrouve les données des transports, des élections, géographiques, sur la loi, les émissions polluantes, etc. Chaque critère est examiné et noté : vert quand tout va bien, bleu quand ce n’est pas clair (sur la gratuité, les mises à jour, le volume, etc.) et rouge quand ce n’est pas public/accessible.

Sur les 10 critères examinés, 3 font défaut en France. Il s’agit :

  • des dépenses du gouvernement (non publiques et donc indisponibles en ligne)

  • du registre du commerce (pas public, payant) 

  • de la loi (pas de licence ouverte)

Les efforts réalisés depuis plusieurs années par les gouvernements successifs sont donc enfin payants. De plus, le portail data.gouv.fr permet un accès centralisé à de nombreuses données de l’Etat. Par exemple, la France a fait des progrès sur l’ouverture des données de La Poste ainsi que sur la carte de France de l’IGN.